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ADER JOLIBOIS : la relation humaine avant tout !
Parution du cabinet ADER JOLIBOIS dans le numéro 39 de Juriste d’Entreprise magazine
Éric Ader et Arnaud Bouriant, associés au sein du cabinet Ader Jolibois, reviennent pour nous sur la période passée marquée par la crise et nous en disent également sur le positionnement du cabinet. Rencontre.
Présentez-nous le cabinet Ader Jolibois
Le cabinet a été créé en 1960 par Marc Brossolet, Henri Ader, bâtonnier en 1990, et Charles Jolibois. Le cabinet s’est fortement développé en France et à l’international. Il est notamment connu pour son intervention pour le compte de l’État français dans des opérations de privatisation et dans le règlement de litiges internationaux.
Depuis le cabinet a évolué et notre positionnement s’est construit autour des expertises de nos associés : Michel Lacorne (droit des affaires), Jocelyne Clerc (droit social), Claire Jolibois (droit de la famille).
Notre clientèle est essentiellement com- posée de PME. Nous accompagnons toutefois également des entreprises du CAC 40. Nous nous positionnons comme un cabinet « full-service » qui a la capacité d’accompagner les dirigeants et chefs d’entreprise sur leurs problématiques professionnelles et personnelles.
Près d’un an et demi après le début de la crise, quels sont les principaux enjeux auxquels sont confrontés vos clients ?
Le principal risque est celui des défaillances qui peut entraîner la faillite et le défaut de paiement. Alors que le droit des entreprises en difficulté ne protège pas les créanciers, les entreprises doivent se prémunir pour garantir leur pérennité et sécuriser leur activité. Se pose en effet pour les entreprises la question de la solvabilité de leurs débiteurs dans ce contexte économique incertain. En parallèle, la pandémie et le premier confinement ont imposé de nouvelles façons de travailler et accélérer la digitalisation des entreprises. Cette situation a soulevé des questions de techniques et juridiques comme l’organisation d’assemblées générales par visioconférence, le vote par correspondance, la véritable identité de la personne derrière l’écran de l’ordinateur…
Comment a-t-elle aussi impacté votre façon de travailler et votre relation avec vos clients ?
Le passage massif au télétravail et l’accélération de la digitalisation nous poussent à réfléchir à l’avenir aux évolutions de notre métier. Plus que jamais, il nous faut maîtriser le progrès pour que nos relations avec nos clients et en interne également ne se déshumanisent pas. C’est un enjeu commun à tous les secteurs d’activité, d’ailleurs.
En effet, l’essence même de la relation qui lie un avocat à son client est cette dimension humaine. Il est important de conserver cette part d’humanité ! En parallèle, nous assis- tons aussi à une déperdition des compétences et de la qualité. Nous ne croyons, en effet, pas au 100 % télétravail. Nous l’envisageons plutôt comme un complément et outil au service de notre flexibilité et réactivité.
Dans ce contexte, le cabinet Ader Jolibois poursuit sa tradition d’excellence et de bienveillance en s’adaptant et en adoptant les nouveaux outils digitaux (visioconférences…) et les nouveaux modes de travail (télétravail), mais sans perdre de vue la dimension humaine qui permet de construire une relation partenariale avec nos clients. D’ailleurs, cette approche nous a permis de maintenir une activité « quasi normale » pendant le premier confinement et même de finaliser des opérations importantes de reprise d’entreprises.
Selon vous, quels sont les sujets et les enjeux du moment ?
La question des loyers dus pendant les confinements reste un sujet d’actualité. Il est regrettable que la Cour de cassation ne se soit pas encore prononcée. C’est une thématique qui revient régulièrement.
La gestion de la crise économique et la prévention du risque de défaillances sont aussi des enjeux qui préoccupent nos clients qui doivent se prémunir contre ce risque tout en poursuivant leur développement et leur croissance sur un marché incertain et risqué. Dans ce cadre, notre mission est de les accompagner et de les conseiller. Le maître mot reste bien évidemment l’anticipation : plus vite, nous sommes saisis, plus le risque peut être maîtrisé. Une fois les difficultés installées, il est très souvent trop tard et les conditions d’un contentieux sont alors moins satisfaisantes.
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